Biophysique            10 octobre 2000 Justine

Les radiations

 

I L’examen

 

1) diagnostic

Selon le tableau clinique des hypothèses seront à confirmer ou à infirmer. L’examen aide au diagnostic mais précise aussi la stratégie thérapeutique.

Par exemple pour un calcul biliaire: radio ou écho

 

2) thérapeutique

elle peut être à visée:

• symptomatique : pour atténuer la douleur (ex: métastases osseuses)
• curative : séquences beaucoup plus longues pour détruire la tumeur

 

3) effets nocifs

Ces effets nocifs concernent aussi bien les patients que le personnel. Cette nocivité augmente en fonction de l’inverse de l’âge. Ces effets sont divers :

• atteinte hématologique: anémie, leucopénie (= l’organisme se défend moins et il y a des problèmes d’infection)
• lésions cutanées : érythèmes, nécroses, ulcérations.
• cancer, leucémie.
• mutations génétiques.

 

II Société

 

Il existe des risques de contamination, cependant une maîtrise est possible.

Il existe deux types de radiations:

• les radiations ionisantes, dans ce cas les tissus irradiés créent des ions à l’origine de lésions. Ce sont les rayons X, les rayons g, les rayons b, les rayons a et les neutrons.
• les radiations non ionisantes comme les infrarouges (peu utilisés en médecine), les ultraviolets, les ultrasons.

De plus il existe une irradiation normale de la terre qui est de 120 mrem/an, que dans le corps humain on trouve du potassium 40 radioactif, que les rayonnements cosmiques ne sont pas négligeables, etc.

 

Les progrès technologiques permettent une grande variété d’examen de recherche ou de thérapeutique:

• la mise au point des fibres optiques a entraîné la fibroscopie souple
• les progrès informatiques entraînent l’image digitalisée : scanner X, DIVA, RMN, PET,

Il est aujourd’hui possible d’examiner in vivo l’activité d’un individu (cœur, cerveau…) grâce à un plateau technique médical de plus en plus large : médecine nucléaire, RMN, radio…

Cette diversité pose le problème du choix lui-même doublé d’un problème économique, et la nécessité d’avoir un personnel très qualifié et multidisciplinaire.

 

III Choix d’une technique, exemples :

 

1-     patient de 25 ans avec des céphalées matinales et des secousses dans le bras droit. Le diagnostic clinique est une lésion cérébrale gauche probable qu’il est nécessaire de confirmer afin d’effectuer un traitement. Mais tous les examens ne donnent pas les mêmes informations: la RMN est un examen très précieux pour la morphologie, le SPECT et le PET montrent surtout le potentiel évolutif, les ultrasons sont destinés aux organes accessibles.

2-     Patient de 70 ans avec démence: problème de vieillissement ou Alzheimer ? La RMN montrera une atrophie alors que le SPECT permettra le diagnostic d’Alzheimer.

3-     Grossesse avec souffrance fœtale: les ultrasons permettront une mesure du flux ombilical.

Le choix implique la connaissance des différentes techniques, leurs avantages, leurs limites et leurs risques.